TOUS EN GREVE JEUDI 20 NOVEMBRE
Face aux mesures du gouvernement à l’encontre de l’école, de nombreuses organisations syndicales de l’EN appellent à la grève le 20 novembre pour la défense du service public d’éducation.
Au MAP, nous sommes confrontés à la même politique de saccage de l’enseignement agricole public du fait des restrictions budgétaires sans cesse aggravées et des contres réformes mises en place.
Les choses sont chaque jour plus claires. Le ministre M. Darcos l’a dit lui-même : « Le nouveau lycée est le haut de la pyramide d'une réforme complète de l'Éducation nationale ». De la maternelle (menacée de disparition) au lycée et au lycée professionnel, c’est toute l’école que le ministre de l’EN (et en suivant le ministre de l’agriculture) veut saccager, des dizaines de milliers de postes qu’il veut supprimer. Ce sont les statuts et les postes de tous qui sont visés. C’est l’annualisation, la flexibilité, la définition de nos obligations de service par le CA !
C’est pourquoi le SFOERTA –et d’autres organisations syndicales du MAP- s’associe à cette journée de grève et manifestations et appelle les personnels à participer massivement :
Pour le maintien de l’enseignement disciplinaire, sur la base de programmes nationaux et annuels, avec le maintien du groupe classe. Contre toute diminution de l’enseignement disciplinaire pour nos élèves.
Pour le maintien du baccalauréat, diplôme national, anonyme et terminal sur épreuves ponctuelles. Pour le maintien des bacs technologiques et notamment le bac techno « STAV », et des spécificités de l’enseignement agricole.
Contre la disparition des BEPA et la généralisation du bac professionnel en trois ans. Pour le maintien du cursus en 4 ans de la voie professionnelle BEPA-Bac Pro.
Contre la flexibilité de nos services, l’annualisation, la polyvalence. Pour le maintien de nos obligations réglementaires de service en maxima hebdomadaires de service, le maintien des décrets de 1971.
Contre les suppressions de postes qui dégradent la qualité de notre enseignement et nos conditions de travail.
Pour la résorption de la précarité. Pour le maintien de tous les corps avec leurs missions statutaires respectives.
Pour l’abandon de la réforme du lycée et l’abandon de la réforme de la voie professionnelle